Chirurgie proctologique
Fistule et Abcès
Dans la paroi de notre sphincter anal siègent une petite dizaine de glandes dont le rôle n’est pas connu.
Ces glandes s’ouvrent par des orifices microscopiques dans la lumière du canal anal.
Sans raison particulière, ces glandes peuvent s’infecter aussi bien chez la femme que l’homme.
Une fois infectée, le pus s’accumule donnant douleurs et inflammation locale, c’est la phase d’abcès.
Puis l’abcès va grossir, diffuser et essayer de s’évacuer spontanément à la peau. Le chemin qu’a pris le pus pour s’évacuer est la fistule.
En général une fois évacué, l’abcès se calme. Mais la fistule persiste.
Elle peut s’assécher et disparaitre pour une durée plus ou moins longue, ou rester ouverte et couler. C’est le stade de fistule chronique.
Le trajet fistuleux n’a pas tendance à guérir spontanément. Les traitements médicaux comme les crèmes, antiseptiques ou antibiotiques ne sont pas efficaces. Seule la chirurgie peut guérir les fistules.
Différentes solutions chirurgicales ont été essayées :
– la mise à plat de toute la fistule en un ou plusieurs temps qui guérit plus de 9 fois sur 10, mais peut abimer le sphincter,
– choisir de boucher la fistule (colle, lambeau de muqueuse rectale, radiofréquence, etc …) qui respecte totalement le sphincter, mais qui est peu efficace sur la récidive de l’abcès (autour de 50% de récidives à court terme).
Une fois infectée, le pus s’accumule donnant douleurs et inflammation locale, c’est la phase d’abcès.
Puis l’abcès va grossir, diffuser et essayer de s’évacuer spontanément à la peau. Le chemin qu’a pris le pus pour s’évacuer est la fistule.
En général une fois évacué, l’abcès se calme. Mais la fistule persiste.
Elle peut s’assécher et disparaitre pour une durée plus ou moins longue, ou rester ouverte et couler. C’est le stade de fistule chronique.
Le trajet fistuleux n’a pas tendance à guérir spontanément. Les traitements médicaux comme les crèmes, antiseptiques ou antibiotiques ne sont pas efficaces. Seule la chirurgie peut guérir les fistules.
Différentes solutions chirurgicales ont été essayées :
– la mise à plat de toute la fistule en un ou plusieurs temps qui guérit plus de 9 fois sur 10, mais peut abimer le sphincter,
– choisir de boucher la fistule (colle, lambeau de muqueuse rectale, radiofréquence, etc …) qui respecte totalement le sphincter, mais qui est peu efficace sur la récidive de l’abcès (autour de 50% de récidives à court terme).
Dans la paroi de notre sphincter anal siègent une petite dizaine de glandes dont le rôle n’est pas connu.
Ces glandes s’ouvrent par des orifices microscopiques dans la lumière du canal anal.
Sans raison particulière, ces glandes peuvent s’infecter aussi bien chez la femme que l’homme.
Une fois infectée, le pus s’accumule donnant douleurs et inflammation locale, c’est la phase d’abcès.
Puis l’abcès va grossir, diffuser et essayer de s’évacuer spontanément à la peau. Le chemin qu’a pris le pus pour s’évacuer est la fistule.
En général une fois évacué, l’abcès se calme. Mais la fistule persiste.
Elle peut s’assécher et disparaitre pour une durée plus ou moins longue, ou rester ouverte et couler. C’est le stade de fistule chronique.
Le trajet fistuleux n’a pas tendance à guérir spontanément. Les traitements médicaux comme les crèmes, antiseptiques ou antibiotiques ne sont pas efficaces. Seule la chirurgie peut guérir les fistules.
Différentes solutions chirurgicales ont été essayées :
– la mise à plat de toute la fistule en un ou plusieurs temps qui guérit plus de 9 fois sur 10, mais peut abimer le sphincter,
– choisir de boucher la fistule (colle, lambeau de muqueuse rectale, radiofréquence, etc …) qui respecte totalement le sphincter, mais qui est peu efficace sur la récidive de l’abcès (autour de 50% de récidives à court terme).
Une fois infectée, le pus s’accumule donnant douleurs et inflammation locale, c’est la phase d’abcès.
Puis l’abcès va grossir, diffuser et essayer de s’évacuer spontanément à la peau. Le chemin qu’a pris le pus pour s’évacuer est la fistule.
En général une fois évacué, l’abcès se calme. Mais la fistule persiste.
Elle peut s’assécher et disparaitre pour une durée plus ou moins longue, ou rester ouverte et couler. C’est le stade de fistule chronique.
Le trajet fistuleux n’a pas tendance à guérir spontanément. Les traitements médicaux comme les crèmes, antiseptiques ou antibiotiques ne sont pas efficaces. Seule la chirurgie peut guérir les fistules.
Différentes solutions chirurgicales ont été essayées :
– la mise à plat de toute la fistule en un ou plusieurs temps qui guérit plus de 9 fois sur 10, mais peut abimer le sphincter,
– choisir de boucher la fistule (colle, lambeau de muqueuse rectale, radiofréquence, etc …) qui respecte totalement le sphincter, mais qui est peu efficace sur la récidive de l’abcès (autour de 50% de récidives à court terme).
Hémorroïdes
1- Définition
Les hémorroïdes sont des vaisseaux présents normalement au niveau de l’anus chez tous et depuis la naissance.
L’ensemble est regroupé en général en 3 à 4 structures, ayant des formes de grappes de raisin unies entre elles, et fixées à la paroi de l’anus.
On sépare habituellement :
– les hémorroïdes internes qui tapissent le canal anal et qui ont un aspect de coussinet violacé,
– des hémorroïdes externes qui sont immédiatement à l’extérieur de l’anus, uniquement visibles lors de complications.
L’ensemble est regroupé en général en 3 à 4 structures, ayant des formes de grappes de raisin unies entre elles, et fixées à la paroi de l’anus.
On sépare habituellement :
– les hémorroïdes internes qui tapissent le canal anal et qui ont un aspect de coussinet violacé,
– des hémorroïdes externes qui sont immédiatement à l’extérieur de l’anus, uniquement visibles lors de complications.
2- Facteurs déclenchants
Dans les facteurs qui peuvent déclencher ou aggraver les hémorroïdes, un terrain familial propice est souvent retrouvé, mais on retient souvent :
3- Complications
La thrombose hémorroïdaire externe
Elle se caractérise par une tuméfaction douloureuse d’apparition brutale, siégeant à l’entrée de l’anus, initialement très douloureuse car œdémateuse (mais pas toujours), puis devenant bleutée.
Elle disparait spontanément en 2 à 3 semaines en moyenne, soit en se résorbant petit à petit par « intérieur », soit en s’évacuant par un trou au niveau de la peau (sphacèle), on voit alors le caillot qui sort et des saignements se produisent.
On peut réaliser une incision ou excision, en consultation, sous anesthésie locale en phase bleutée. Ce geste permet de soulager rapidement la patient, et ainsi de raccourcir la durée de la crise.
Elle disparait spontanément en 2 à 3 semaines en moyenne, soit en se résorbant petit à petit par « intérieur », soit en s’évacuant par un trou au niveau de la peau (sphacèle), on voit alors le caillot qui sort et des saignements se produisent.
On peut réaliser une incision ou excision, en consultation, sous anesthésie locale en phase bleutée. Ce geste permet de soulager rapidement la patient, et ainsi de raccourcir la durée de la crise.
La thrombose hémorroïdaire interne
Elle se traduit par une sensation de tension et de brûlure à l’intérieur du canal anal.
Elle est plus rare que la thrombose externe.
Elle est plus rare que la thrombose externe.
Les saignements
Les hémorroïdes étant un réseau artériel et veineux très superficiel, l’une des complications fréquentes est le saignement.
Ce saignement est généralement indolore et survient lors de l’émission de selle.
Abondant et répété il peut provoquer une anémie (manque de globule rouge) et il relève alors d’un traitement chirurgical.
Ce saignement est généralement indolore et survient lors de l’émission de selle.
Abondant et répété il peut provoquer une anémie (manque de globule rouge) et il relève alors d’un traitement chirurgical.
Le prolapsus hémorroïdaire
Il s’agit d’un phénomène non douloureux correspondant à une extériorisation intermittente ou permanente des hémorroïdes internes.
Le prolapsus peut s’extérioriser lors de la selle ou lors d’effort (marche prolongée…).
Il peut se réintégrer spontanément ou nécessiter des manœuvres de réintégration. Le prolapsus peut s’accompagner de saignements, de démangeaisons et de suintements.
Le prolapsus peut s’extérioriser lors de la selle ou lors d’effort (marche prolongée…).
Il peut se réintégrer spontanément ou nécessiter des manœuvres de réintégration. Le prolapsus peut s’accompagner de saignements, de démangeaisons et de suintements.
4- Les types de traitement
Trois grands types de traitements sont proposés :
– les traitements médicamenteux,
– les traitements instrumentaux,
– les traitements chirurgicaux.
– les traitements médicamenteux,
– les traitements instrumentaux,
– les traitements chirurgicaux.
Les traitements médicamenteux
Ils consistent :
– à calmer la douleur (médicaments antalgiques ou anti-inflammatoires),
– à régulariser le transit intestinal (laxatifs),
– à améliorer le flux veineux (médicaments dits veinotoniques),
– à diminuer l’œdème et à calmer l’inflammation locale (suppositoires et crèmes),
– à protéger la paroi du canal anal (crèmes et suppositoires).
On dispose aujourd’hui de données scientifiques qui valident l’utilisation de ces médicaments dans le traitement de la crise hémorroïdaire.
– à calmer la douleur (médicaments antalgiques ou anti-inflammatoires),
– à régulariser le transit intestinal (laxatifs),
– à améliorer le flux veineux (médicaments dits veinotoniques),
– à diminuer l’œdème et à calmer l’inflammation locale (suppositoires et crèmes),
– à protéger la paroi du canal anal (crèmes et suppositoires).
On dispose aujourd’hui de données scientifiques qui valident l’utilisation de ces médicaments dans le traitement de la crise hémorroïdaire.
Les traitements instrumentaux
Ils sont faits lors d’une simple consultation, dans le cabinet du médecin ou chirurgien.
Ils ne suppriment pas les hémorroïdes.
Les procédés consistent en :
– la création d’une brûlure minime de la paroi par un agent chimique (sclérose), thermique (photocoagulation)
– la strangulation localisée au sommet de l’hémorroïde (ligature élastique).
Les effets bénéfiques ont tendance à s’atténuer avec le temps.
Des séances d’entretien peuvent alors être envisagées à la demande du patient en fonction des symptômes.
Attention, nous ne pratiquons pas ce genre de traitement dans notre cabinet.
Ils ne suppriment pas les hémorroïdes.
Les procédés consistent en :
– la création d’une brûlure minime de la paroi par un agent chimique (sclérose), thermique (photocoagulation)
– la strangulation localisée au sommet de l’hémorroïde (ligature élastique).
Les effets bénéfiques ont tendance à s’atténuer avec le temps.
Des séances d’entretien peuvent alors être envisagées à la demande du patient en fonction des symptômes.
Attention, nous ne pratiquons pas ce genre de traitement dans notre cabinet.
Les traitements chirurgicaux
Il existe plusieurs techniques de chirurgie pour le traitement des hémorroïdes :
– L’HÉMORROÏDECTOMIE DE TYPE MILLIGAN MORGAN
C’est le traitement le plus « classique » et efficace.
Cette intervention est réalisée sous anesthésie générale ou rachi-anesthésie. L’ablation concerne habituellement les trois paquets hémorroïdaires (deux à droite et un à gauche). Les plaies sont laissées ouvertes ou partiellement fermées.
Les suites de l’intervention :
Elles sont habituellement douloureuses au moins pendant les 10 premiers jours. La douleur est plus intense au moment de la selle. Elle nécessite souvent le recours à des calmants puissants comme la morphine et les médicaments anti-inflammatoires.
La cicatrisation est lente. Elle est achevée en moyenne 6 à 8 semaines après l’intervention.
Ce geste impose en moyenne trois à quatre semaines d’arrêt de travail.
La durée d’hospitalisation varie beaucoup d’un centre à l’autre (entre un et cinq jours), mais cette procédure s’effectue de plus en plus souvent en ambulatoire.
Les complications :
Dans la période précoce, il s’agit de difficultés transitoires à la reprise du transit ou à uriner, avec des saignements abondants qui peuvent survenir jusqu’à 3 semaines après l’intervention.
Dans la période tardive, des complications rares peuvent survenir : un rétrécissement cicatriciel de l’anus (exceptionnel) ou des difficultés (en règle générale, modérées) à contrôler les gaz et les selles.
– LA LIGATURE ARTÉRIELLE HÉMORROÏDAIRE sous contrôle Doppler (ou HAL pour Hemorrhoidal Artery Ligation)
Il s’agit d’une chirurgie dite « mini-invasive ».
Elle repose sur la ligature des zones d’afflux sanguin des hémorroïdes internes.
Cette technique peut être associée à une mucopexie (lifting en 1 à 6 points du canal anal à l’aide d’un fil résorbable). Il s’agit de la technique HAL – RAR (RAR pour Recto-Anal Repair).
Les suites de l’intervention :
Elles sont en général moins douloureuses et le retour à une vie normale plus rapide qu’après la chirurgie classique.
– LA RADIO FRÉQUENCE DES PAQUETS HÉMORROÏDAIRES
Il s’agit d’une technique chirurgicale mini invasive récente.
Elle permet des traiter des hémorroïdes internes qui saignent et/ou qui sortent, sans faire de plaie, en « brûlant » grâce à une sonde de radio fréquence les paquets vasculaires.
Les suites de l’intervention :
Cette technique offre de bons résultats avec des douleurs modérées et de courte durée, mais le recul est encore insuffisant pour avoir des données fiables sur les risques à long terme et sur le taux de récidive des signes hémorroïdaires.
– L’HÉMORROÏDECTOMIE DE TYPE MILLIGAN MORGAN
C’est le traitement le plus « classique » et efficace.
Cette intervention est réalisée sous anesthésie générale ou rachi-anesthésie. L’ablation concerne habituellement les trois paquets hémorroïdaires (deux à droite et un à gauche). Les plaies sont laissées ouvertes ou partiellement fermées.
Les suites de l’intervention :
Elles sont habituellement douloureuses au moins pendant les 10 premiers jours. La douleur est plus intense au moment de la selle. Elle nécessite souvent le recours à des calmants puissants comme la morphine et les médicaments anti-inflammatoires.
La cicatrisation est lente. Elle est achevée en moyenne 6 à 8 semaines après l’intervention.
Ce geste impose en moyenne trois à quatre semaines d’arrêt de travail.
La durée d’hospitalisation varie beaucoup d’un centre à l’autre (entre un et cinq jours), mais cette procédure s’effectue de plus en plus souvent en ambulatoire.
Les complications :
Dans la période précoce, il s’agit de difficultés transitoires à la reprise du transit ou à uriner, avec des saignements abondants qui peuvent survenir jusqu’à 3 semaines après l’intervention.
Dans la période tardive, des complications rares peuvent survenir : un rétrécissement cicatriciel de l’anus (exceptionnel) ou des difficultés (en règle générale, modérées) à contrôler les gaz et les selles.
– LA LIGATURE ARTÉRIELLE HÉMORROÏDAIRE sous contrôle Doppler (ou HAL pour Hemorrhoidal Artery Ligation)
Il s’agit d’une chirurgie dite « mini-invasive ».
Elle repose sur la ligature des zones d’afflux sanguin des hémorroïdes internes.
Cette technique peut être associée à une mucopexie (lifting en 1 à 6 points du canal anal à l’aide d’un fil résorbable). Il s’agit de la technique HAL – RAR (RAR pour Recto-Anal Repair).
Les suites de l’intervention :
Elles sont en général moins douloureuses et le retour à une vie normale plus rapide qu’après la chirurgie classique.
– LA RADIO FRÉQUENCE DES PAQUETS HÉMORROÏDAIRES
Il s’agit d’une technique chirurgicale mini invasive récente.
Elle permet des traiter des hémorroïdes internes qui saignent et/ou qui sortent, sans faire de plaie, en « brûlant » grâce à une sonde de radio fréquence les paquets vasculaires.
Les suites de l’intervention :
Cette technique offre de bons résultats avec des douleurs modérées et de courte durée, mais le recul est encore insuffisant pour avoir des données fiables sur les risques à long terme et sur le taux de récidive des signes hémorroïdaires.
5- Quels choix de traitement pour quelles situations ?
Les traitements médicamenteux
Ils peuvent être utilisés dans le traitement des douleurs hémorroïdaires aiguës qui accompagnent la thrombose externe ou la crise hémorroïdaire.
Ils ne sont donc justifiés que pour de courtes périodes (en règle générale, une à deux semaines).
Ils ne sont donc justifiés que pour de courtes périodes (en règle générale, une à deux semaines).
Les traitements instrumentaux
Ils constituent le traitement des hémorroïdes internes lorsqu’elles sont responsables de signes chroniques comme la procidence ou les saignements.
La ligature a une petite supériorité d’efficacité par rapport aux autres méthodes instrumentales mais au prix d’un peu plus de douleurs.
La ligature a une petite supériorité d’efficacité par rapport aux autres méthodes instrumentales mais au prix d’un peu plus de douleurs.
Les traitements chirurgicaux
Le traitement chirurgical classique est souvent réservé aux échecs des traitements instrumentaux, mais aussi pour des maladies hémorroïdaires très avancées d’emblées, ou pour les hémorroïdes externes sur lesquelles les traitements instrumentaux n’ont pas d’effet.
C’est la méthode qu’il faut proposer aux personnes très gênées et qui souhaitent une solution plus radicale.
Les autres techniques, moins invasives, peuvent aujourd’hui être proposées aux personnes souffrant de saignement et d’une procidence (hémorroïdes internes) lorsque celles-ci craignent une immobilisation longue (activité professionnelle) ou des douleurs post-opératoires importantes.
C’est la méthode qu’il faut proposer aux personnes très gênées et qui souhaitent une solution plus radicale.
Les autres techniques, moins invasives, peuvent aujourd’hui être proposées aux personnes souffrant de saignement et d’une procidence (hémorroïdes internes) lorsque celles-ci craignent une immobilisation longue (activité professionnelle) ou des douleurs post-opératoires importantes.
Trouble de la statique pelvienne
1- La rectocèle
On appelle rectocèle la hernie formée lors de la poussée abdominale par le rectum dans le vagin.
Cette anomalie anatomique est plus fréquemment observée après 50 ans, après un passé de constipation ou lorsque plusieurs accouchements par voie basse sont survenus.
De quoi se plaignent les personnes ayant une rectocèle ?
La rectocèle peut être gênante parce qu’elle donne une sensation de masse dans le vagin qui s’accentue lors des efforts physiques et lors de la défécation.
Les malades qui s’en plaignent ressentent une boule qui parfois ouvre la vulve.
L’autre versant des signes concerne l’impression d’évacuation incomplète des matières qui s’accumulent dans la rectocèle.
Certaines malades sont obligées de recourir à l’appui des doigts au niveau de la partie basse du vagin pour compléter l’évacuation, d’autres ont recours à des suppositoires ou autres laxatifs locaux.
Cette anomalie anatomique est plus fréquemment observée après 50 ans, après un passé de constipation ou lorsque plusieurs accouchements par voie basse sont survenus.
De quoi se plaignent les personnes ayant une rectocèle ?
La rectocèle peut être gênante parce qu’elle donne une sensation de masse dans le vagin qui s’accentue lors des efforts physiques et lors de la défécation.
Les malades qui s’en plaignent ressentent une boule qui parfois ouvre la vulve.
L’autre versant des signes concerne l’impression d’évacuation incomplète des matières qui s’accumulent dans la rectocèle.
Certaines malades sont obligées de recourir à l’appui des doigts au niveau de la partie basse du vagin pour compléter l’évacuation, d’autres ont recours à des suppositoires ou autres laxatifs locaux.
On appelle rectocèle la hernie formée lors de la poussée abdominale par le rectum dans le vagin.
Cette anomalie anatomique est plus fréquemment observée après 50 ans, après un passé de constipation ou lorsque plusieurs accouchements par voie basse sont survenus.
De quoi se plaignent les personnes ayant une rectocèle ?
La rectocèle peut être gênante parce qu’elle donne une sensation de masse dans le vagin qui s’accentue lors des efforts physiques et lors de la défécation.
Les malades qui s’en plaignent ressentent une boule qui parfois ouvre la vulve.
L’autre versant des signes concerne l’impression d’évacuation incomplète des matières qui s’accumulent dans la rectocèle.
Certaines malades sont obligées de recourir à l’appui des doigts au niveau de la partie basse du vagin pour compléter l’évacuation, d’autres ont recours à des suppositoires ou autres laxatifs locaux.
La rectocèle peut être gênante parce qu’elle donne une sensation de masse dans le vagin qui s’accentue lors des efforts physiques et lors de la défécation.
Les malades qui s’en plaignent ressentent une boule qui parfois ouvre la vulve.
L’autre versant des signes concerne l’impression d’évacuation incomplète des matières qui s’accumulent dans la rectocèle.
Certaines malades sont obligées de recourir à l’appui des doigts au niveau de la partie basse du vagin pour compléter l’évacuation, d’autres ont recours à des suppositoires ou autres laxatifs locaux.
A-t-on besoin de faire des examens ou la simple observation suffit-elle ?
En un sens, l’examen clinique suffit pour le diagnostic.
Néanmoins, il peut être nécessaire d’avoir recours à des examens supplémentaires afin de déceler des anomalies latentes qui peuvent être aggravées par le traitement de la rectocèle (incontinence, insuffisance des sphincters, entérocèle) : coloscopie, temps de transit colique par marqueurs, la manométrie anorectale (qualité de fermeture de l’anus).
La défécographie ou la déféco-IRM (plus récente) en est l’examen le plus important : il observe, en radiologie, l’aspect du rectum par rapport aux autres organes du pelvis à la fois au repos et en poussée.
Peut-on traiter une rectocèle sans opérer ?
L’utilisation d’un laxatif local après une première défécation peut permettre de compléter l’évacuation des matières et faire disparaître la plainte.
Des techniques de rééducation de l’anus (biofeedback) ou l’injection d’un agent pharmacologique dans le sphincter (toxine botulique) peuvent être proposées mais les résultats ne sont pour l’instant pas convaincants.
Comment traiter une rectocèle par la chirurgie ?
Ces techniques visent toutes à réduire le volume de la poche formée par le rectum.
Une approche du traitement peut se faire par voie haute (pose de bandelette ou prothèse par coelioscopie) ou par voie basse, en ouvrant la face postérieure du vagin, le périnée ou la paroi antérieure du rectum.
Certains chirurgiens ont recours au rapprochement des structures anatomiques existantes (muscles releveurs, paroi rectale), d’autres à des prothèses fines qu’ils interposent entre le vagin et le rectum.
Les plaintes résiduelles peuvent être une sensation de vagin étroit gênant ou douloureux pendant les rapports (principalement lors de l’approche vaginale), des douleurs résiduelles, une constipation persistante (16%) et une incontinence fécale (8%).
En un sens, l’examen clinique suffit pour le diagnostic.
Néanmoins, il peut être nécessaire d’avoir recours à des examens supplémentaires afin de déceler des anomalies latentes qui peuvent être aggravées par le traitement de la rectocèle (incontinence, insuffisance des sphincters, entérocèle) : coloscopie, temps de transit colique par marqueurs, la manométrie anorectale (qualité de fermeture de l’anus).
La défécographie ou la déféco-IRM (plus récente) en est l’examen le plus important : il observe, en radiologie, l’aspect du rectum par rapport aux autres organes du pelvis à la fois au repos et en poussée.
Peut-on traiter une rectocèle sans opérer ?
L’utilisation d’un laxatif local après une première défécation peut permettre de compléter l’évacuation des matières et faire disparaître la plainte.
Des techniques de rééducation de l’anus (biofeedback) ou l’injection d’un agent pharmacologique dans le sphincter (toxine botulique) peuvent être proposées mais les résultats ne sont pour l’instant pas convaincants.
Comment traiter une rectocèle par la chirurgie ?
Ces techniques visent toutes à réduire le volume de la poche formée par le rectum.
Une approche du traitement peut se faire par voie haute (pose de bandelette ou prothèse par coelioscopie) ou par voie basse, en ouvrant la face postérieure du vagin, le périnée ou la paroi antérieure du rectum.
Certains chirurgiens ont recours au rapprochement des structures anatomiques existantes (muscles releveurs, paroi rectale), d’autres à des prothèses fines qu’ils interposent entre le vagin et le rectum.
Les plaintes résiduelles peuvent être une sensation de vagin étroit gênant ou douloureux pendant les rapports (principalement lors de l’approche vaginale), des douleurs résiduelles, une constipation persistante (16%) et une incontinence fécale (8%).
2- Le prolapsus rectal
Le prolapsus rectal correspond à la paroi du rectum qui se « retourne » un peu à la façon d’une manche de vêtement que l’on enlève rapidement.
Le terme de procidence interne est par contre plus souvent utilisé pour décrire les invaginations de la paroi qui ne sortent pas à l’extérieur de l’anus.
Le prolapsus est le plus souvent observé chez les femmes après la ménopause.
Cette anomalie est alors associée à des troubles plus diffus du périnée et des autres organes du petit bassin : prolapsus de la vessie ou de l’utérus.
On considère alors que le prolapsus témoigne d’une fragilisation un peu générale des tissus et des moyens de soutien des organes du petit bassin.
Ce processus de fragilisation peut être la conséquence de la privation hormonale liée à la ménopause, d’un long passé de constipation avec efforts importants de poussée, d’accouchements difficiles, d’un ou plusieurs gestes chirurgicaux (ablation de l’utérus).
Quelles complications du prolapsus peuvent être observées ?
La paroi du rectum peut être endommagée par sa mobilité anormale, son passage dans le défilé étroit de l’anus ou lorsqu’il ressort.
Il n’est donc pas rare qu’il puisse se former des plaies ou ulcères, une inflammation ou un œdème.
Dans de très rares situations, il peut être enserré par l’anneau des sphincters qui ferment l’anus et ne plus pouvoir réintégrer l’intestin : on parle alors d’étranglement.
Il est observé, dans près de la moitié des cas, des difficultés à retenir les gaz, les glaires et les selles. Ces difficultés en sont les signes les plus fréquents.
Le terme de procidence interne est par contre plus souvent utilisé pour décrire les invaginations de la paroi qui ne sortent pas à l’extérieur de l’anus.
Le prolapsus est le plus souvent observé chez les femmes après la ménopause.
Cette anomalie est alors associée à des troubles plus diffus du périnée et des autres organes du petit bassin : prolapsus de la vessie ou de l’utérus.
On considère alors que le prolapsus témoigne d’une fragilisation un peu générale des tissus et des moyens de soutien des organes du petit bassin.
Ce processus de fragilisation peut être la conséquence de la privation hormonale liée à la ménopause, d’un long passé de constipation avec efforts importants de poussée, d’accouchements difficiles, d’un ou plusieurs gestes chirurgicaux (ablation de l’utérus).
Quelles complications du prolapsus peuvent être observées ?
La paroi du rectum peut être endommagée par sa mobilité anormale, son passage dans le défilé étroit de l’anus ou lorsqu’il ressort.
Il n’est donc pas rare qu’il puisse se former des plaies ou ulcères, une inflammation ou un œdème.
Dans de très rares situations, il peut être enserré par l’anneau des sphincters qui ferment l’anus et ne plus pouvoir réintégrer l’intestin : on parle alors d’étranglement.
Il est observé, dans près de la moitié des cas, des difficultés à retenir les gaz, les glaires et les selles. Ces difficultés en sont les signes les plus fréquents.
Quels sont les principes du traitement ?
Il faut recourir à une chirurgie de fixation de la paroi rectale.
Un premier concept est de réaliser un plissement suffisamment épais de la paroi rectale ou encore de la fixer par une prothèse souple afin qu’elle ne ressorte plus. Ces stratégies peuvent modifier les conditions de défécation et induire ou aggraver la constipation.
Une autre option est d’enlever toute ou partie de la paroi du rectum : ces techniques réduisent néanmoins les capacités du réservoir rectal avec les conséquences qu’on peut comprendre (selles plus fréquentes et impérieuses, incontinence majorée).
Le choix du type de traitement chirurgical dépend de nombreux paramètres tels que :
– l’âge du patient,
– l’importance du prolapsus,
– la sévérité des signes associés au prolapsus (constipation incontinence) avant le traitement,
– la présence d’autres prolapsus associés qu’il faudra traiter dans le même temps.
Aucune stratégie chirurgicale n’est actuellement vraiment supérieure aux autres : elles ont dans certaines situations plus ou moins d’avantages que vous devez évoquer avec votre médecin.
Il faut recourir à une chirurgie de fixation de la paroi rectale.
Un premier concept est de réaliser un plissement suffisamment épais de la paroi rectale ou encore de la fixer par une prothèse souple afin qu’elle ne ressorte plus. Ces stratégies peuvent modifier les conditions de défécation et induire ou aggraver la constipation.
Une autre option est d’enlever toute ou partie de la paroi du rectum : ces techniques réduisent néanmoins les capacités du réservoir rectal avec les conséquences qu’on peut comprendre (selles plus fréquentes et impérieuses, incontinence majorée).
Le choix du type de traitement chirurgical dépend de nombreux paramètres tels que :
– l’âge du patient,
– l’importance du prolapsus,
– la sévérité des signes associés au prolapsus (constipation incontinence) avant le traitement,
– la présence d’autres prolapsus associés qu’il faudra traiter dans le même temps.
Aucune stratégie chirurgicale n’est actuellement vraiment supérieure aux autres : elles ont dans certaines situations plus ou moins d’avantages que vous devez évoquer avec votre médecin.
Quels sont les principes du traitement ?
Il faut recourir à une chirurgie de fixation de la paroi rectale.
Un premier concept est de réaliser un plissement suffisamment épais de la paroi rectale ou encore de la fixer par une prothèse souple afin qu’elle ne ressorte plus. Ces stratégies peuvent modifier les conditions de défécation et induire ou aggraver la constipation.
Une autre option est d’enlever toute ou partie de la paroi du rectum : ces techniques réduisent néanmoins les capacités du réservoir rectal avec les conséquences qu’on peut comprendre (selles plus fréquentes et impérieuses, incontinence majorée).
Le choix du type de traitement chirurgical dépend de nombreux paramètres tels que :
– l’âge du patient,
– l’importance du prolapsus,
– la sévérité des signes associés au prolapsus (constipation incontinence) avant le traitement,
– la présence d’autres prolapsus associés qu’il faudra traiter dans le même temps.
Aucune stratégie chirurgicale n’est actuellement vraiment supérieure aux autres : elles ont dans certaines situations plus ou moins d’avantages que vous devez évoquer avec votre médecin.
Il faut recourir à une chirurgie de fixation de la paroi rectale.
Un premier concept est de réaliser un plissement suffisamment épais de la paroi rectale ou encore de la fixer par une prothèse souple afin qu’elle ne ressorte plus. Ces stratégies peuvent modifier les conditions de défécation et induire ou aggraver la constipation.
Une autre option est d’enlever toute ou partie de la paroi du rectum : ces techniques réduisent néanmoins les capacités du réservoir rectal avec les conséquences qu’on peut comprendre (selles plus fréquentes et impérieuses, incontinence majorée).
Le choix du type de traitement chirurgical dépend de nombreux paramètres tels que :
– l’âge du patient,
– l’importance du prolapsus,
– la sévérité des signes associés au prolapsus (constipation incontinence) avant le traitement,
– la présence d’autres prolapsus associés qu’il faudra traiter dans le même temps.
Aucune stratégie chirurgicale n’est actuellement vraiment supérieure aux autres : elles ont dans certaines situations plus ou moins d’avantages que vous devez évoquer avec votre médecin.
Clinique Ambroise Paré
387, Route de Saint-Simon
31100 Toulouse
05 61 50 16 33
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05 61 50 16 33
Clinique Rive Gauche
49, Allées Charles de Fitte
31300 Toulouse
05 61 77 33 12
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